Assur
Assur est le père des Assyriens. Il fut vénéré par ses descendants comme un dieu sémitique oriental, chef du panthéon assyrien dans la religion mésopotamienne. Les Assyriens sont un peuple qui a vécu au Moyen-Orient depuis l'Antiquité et qui est aujourd'hui réparti dans plusieurs régions de l'Europe. Dans l'Antiquité, la civilisation assyrienne était centrée sur la ville d'Assur (également appelée Ashur), baptisée du nom du dieu suprême de l'Assyrie. Les Assyriens le voyaient comme un dieu guerrier et croyaient qu'il les défendait contre leurs ennemis. Assur était initialement identifié au dieu sumérien Enlil; puis sous le règne de Sargon, roi d'Assyrie, Assur devient le père d'Anu, dieu babylonien du ciel qui selon eux est la principale force créatrice de l'univers. Plus tard, alors que l'Assyrie et Babylone se disputaient le pouvoir politique et militaire, Assur devint Mardouk (Mérodac), le dieu national de Babylone. Mardouk fut plus tard connu sous le nom de Bel, dérivé du mot sémitique ba'al, ou "seigneur". Bel possédait tous les attributs de Mardouk, et il a progressivement été considéré comme le dieu de l'ordre et du destin.
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Jérémie 50:2 "Annoncez cette nouvelle aux peuples, faites-la connaître, hissez les drapeaux de la victoire, proclamez-la sans rien cacher: Babylone est tombée! C'est la honte pour ses idoles, l'effondrement pour ses faux dieux. Honte au dieu Bel! Terreur pour Mardouk!"
Nimrod est souvent mentionné comme le bâtisseur des villes assyriennes de Ninive, Resen, Rehoboth-Ir et Calah, mais la littérature accrédite plutôt Assur, cousin germain de Cusch le père de Nimrod, comme le premier fondateur de ces villes. La Septante grecque, la Bible de Genève et la Bible King James Version 1611, affirment qu'Assur est le fondateur des villes susmentionnées. L'historien judéo-romain du 1er siècle, Flavius Josèphe, a fait la déclaration suivante: "Assur vivait dans la ville de Ninive et nomma ses sujets Assyriens, qui devinrent la nation la plus fortunée, au-delà des autres" (Antiquités, 1, VI-4).
Avant que la ville d'Assur ne gagne son indépendance il y a environ 4 000 ans, elle était contrôlée par un peuple connu sous le nom de Sumériens, dont la civilisation a décliné en raison d'un ensemble de problèmes politiques, militaires et environnementaux. Les Assyriens étaient réputés pour leur vaste empire, leurs anciennes villes, telles que Ninive, et leurs invasions féroces, notamment dans le royaume de Judée et en Égypte. En effet, l'empire assyrien, dans sa course à l'expansion économique, parvint jusqu'à la terre d'Israël, d'abord en tant que pilleur, puis en tant qu'occupant, forçant les royaumes d'Israël et de Juda à supporter le joug impérial. Mais rapidement, l'insubordination récurrente d'Israël conduit à sa dislocation et à son exil. Juda s'en tira mieux en restant un esclave obéissant jusqu'à la chute de Ninive, plus de 100 ans plus tard.
Les ruines de la ville d'Assur sont situées dans ce qui est aujourd'hui le nord de l'Irak.
Telles qu'on peut l'observer dans l'archéologie antique de l'empire Perse, les peuples indigènes qui fondèrent les premières civilisations en Elam et en Assyrie avaient la peau foncée bien qu'ils n'étaient pas d'origine africaine. En 500 avant J.-C., sous la dynastie achéménide et ultérieurement, les marins et les marchands iraniens exportaient leurs marchandises vers Mascate, Mogadiscio, Zanzibar, Dar es Salaam et le Tanganyika. Ces fréquents voyages entraînèrent une forte influence de la culture africaine sur les traditions et les coutumes de ceux qui vivaient sur les côtes iraniennes du golfe Persique. Après la conquête de l'Iran par les Arabes, certains Africains parvinrent en Iran avec les troupes islamiques et s'installèrent sur les côtes nord du golfe Persique. Ainsi on retrouvait des Africains dans l'Empire perse et ses frontières, qui servaient soit de simples citoyens, soit de soldats. Mais, au cours des 15e et 16e siècles de notre ère, les Portugais se mirent à vendre des peuples de la Somalie et du Zanzibar sur les côtes et les îles du golfe Persique et du golfe d'Oman. Plusieurs de ces esclaves Afro-Iraniens s'installèrent sur les côtes sud de l'Iran. Bien que les Afro-Iraniens adoptèrent la langue, l'accent et la religion de la région, ils n'avaient pas oublié leur propre culture notamment la musique et ceci eu un impact majeur sur la culture de la région sud de l'Iran.
Dans le Livre des Jubilés Chap. 9:3, il est écrit: "À Assur revint la 2e portion, tout le pays d'Assur, de Ninive, de Shinar et jusqu'à la frontière de l'Inde; cette portion monte et longe le fleuve."
Élam
Le Livre des Jubilés évoque vraisemblablement une ancienne tradition en mentionnant un enfant d'Elam nommé "Susan", dont la fille Rasuaya épousa Arpachshad, le géniteur d'une autre branche de Sémites.
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"Au commencement de la 1e semaine du 29e jubilé, Arpacschad se prit une femme et son nom était Rasueja, fille de Susan la fille d’Elam, et dans la 3e année de cette semaine elle lui enfanta un fils et il appela son nom Kainam." |Le Livre des Jubilés, chap. 8:1|
À l'époque de Daniel, le territoire d'Élam était soumis aux Babyloniens. Dans l'une des visions de Daniel, il s'est vu debout près du canal Ulai dans la citadelle de Suse ou Shushan, l'ancienne capitale de l'empire élamite.
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Daniel 8:2 “Lorsque j'eus cette vision, il me sembla que j'étais à Suse, la capitale, dans la province d'Élam; et pendant ma vision, je me trouvais près du fleuve d'Ulaï.”
Les anciens Élamites vivaient à l'est de Babylone, dans le sud de la Mésopotamie, dans l'actuel Iran. Selon les Écritures, les Élamites avaient conquis l'Asie mineure au sein d'une confédération dirigée par l'Assyrie. Les Élamites étaient initialement un royaume indépendant appelé les Elimaei, mais furent ensuite conquis par les Macédoniens. Les Élamites étaient aussi étroitement associés aux Mèdes et vivaient dans les montagnes de la Grande Médie, la région nord de l'Iran. De là, une colonie s'était déplacée plus au nord-ouest, dans les Balkans, de sortes que les tribus des Élamites et de Mèdes comptaient parmi les Sarmates qui ont migré en Europe. On retrouve les Sarmates dans le sud de la Russie européenne, jusqu'aux Balkans. Les peuples Slaves de nos jours sont les descendants d'Elam et des Mèdes. Comme le reste des régions du Proche-Orient antique, l'Élam a fini par tomber sous la domination de l'Empire perse.
Les Elamites (Elamite : Haltama ; arabe : عيلاميون persan : عیلامیان) sont un groupe ethnique d'environ 5 à 6 millions de personnes, dont environ la moitié vit en Elam et près de ses frontières. Ils constituent un peuple minoritaire en Iran, d'où ils sont également originaires, mais ils sont également présents partout au Moyen-Orient par le biais de leur diaspora. Les Elamites sont presque entièrement musulmans chiites. Culturellement, linguistiquement et génétiquement, les Élamites se distinguent de leurs voisins sémites et indo-iraniens. Bien que la plupart des Elamites parlent principalement la langue élamite, beaucoup sont bilingues et parlent à la fois l'élamite et l'arabe ou le persan, et une petite minorité parle l'arabe seulement.
Henry Rawlinson a utilisé le livre de la Genèse pour trouver l'identité de la Mésopotamie. Il a précisé que les premiers habitants de la Babylonie étaient représentés par le nom de Nimrod et qu'ils étaient représentés par la famille de Cham : Koushites, Égyptiens, etc. Ce nom venait de la popularité parmi ces peuples de la chasse au léopard (Nimri). Et comme nous l'avons vu dans un article précédent, les souverains égyptiens et nubiens ont toujours associé les taches de léopard à la royauté, tout comme Siva est associé au félin. Rawlinson a donc utilisé une langue africaine, le galla, pour déchiffrer l'écriture cunéiforme.
Les Sumériens et les Elamites venaient d'Afrique, comme les fondateurs de la civilisation de la vallée de l'Indus. C'est pourquoi les langues élamites et sumériennes sont étroitement liées aux langues africaines et dravidiennes.
Les Koushites, lorsqu'ils ont migré de l'Afrique centrale vers l'Asie, ont continué à s'appeler Koushites. Cela est particulièrement évident dans les noms de lieux et les noms de dieux. Les Kassites, principaux dirigeants de l'Iran, occupaient la partie centrale du Zagros. Le dieu kassite s'appelait Kashshu, qui était également le nom du peuple. La composante K-S-H se retrouve également en Inde. Par exemple, Kishkinthai était le nom d'un ancien royaume dravidien du sud de l'Inde. Il convient également de rappeler que les rois de Sumer étaient souvent appelés "rois de Kush".
La principale tribu koushite d'Asie centrale s'appelait Kushana. Les Kushan de Chine étaient appelés Ta Yueh-ti ou "la grande race lunaire". Le long du marais salant, il y avait un État appelé Ku-Shih au Tibet. La ville de K-san était située dans la direction de Kushan, qui se trouvait dans la partie occidentale de la province chinoise de Gansu.
http://archive.org/details/lacropoledesused01dieu/page/n7/mode/2up?view=theater
Dans la Bible, Élam est mentionné comme l'une des quatre nations mésopotamiennes dont les rois se sont rendus en Canaan à l'époque d'Abraham pour affronter les villes de la plaine qui avaient cessé de payer le tribut (Genèse 14). Le Livre d'Ézéchiel prédit la destruction des Élamites, car ils faisaient partie de ceux qui "répandent la terreur dans le pays des vivants". Le prophète Jérémie mentionne également Élam dans ses prophéties, mais c'est un message de malheur et d'exil (Jérémie 49:34-39), il prophétisa que les Élamites seraient dispersés dans 4 directions:
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Jérémie 49:35-37 “Ainsi parle l'Éternel des armées: Voici, je vais briser l'arc d'Élam, Sa principale force. Je ferai venir sur Élam quatre vents des quatre extrémités du ciel, Je les disperserai par tous ces vents, Et il n'y aura pas une nation Où n'arrivent des fugitifs d'Élam. Je ferai trembler les habitants d'Élam devant leurs ennemis Et devant ceux qui en veulent à leur vie, J'amènerai sur eux des malheurs, Mon ardente colère, dit l'Éternel, Et je les poursuivrai par l'épée, Jusqu'à ce que je les aie anéantis. Je placerai mon trône dans Élam…”
Voici quelques images des premiers Élamites et Assyriens, ainsi que les Afro-Iraniens de l'Iran.
