Les Juifs Ashkénazes et Sépharades
Ashkenaz est le mot hébreu désignant l'Europe du Nord, et les Ashkénazes sont d'origine Allemande. Sépharad est le mot hébreu pour l'Espagne, et les Sépharades sont d'origine Espagnole.
À l'origine, en hébreu, un ashkénaze était un habitant d'Allemagne, mais au fur et à mesure que les peuples de l'État Juif ont migré de l'Allemagne vers l'est, le nord, et les terres slaves, ils emportèrent avec eux "la langue d'Ashkenaz" ou le yiddish d'Europe de l'Est. Le terme "ashkénaze" en est venu à désigner tout descendant ashkénazes parlant yiddish, une division ethnique juive qui s'est formée dans l'Empire romain germanique vers la fin du 1er millénaire. Dans l'Antiquité, le mot Barbar était utilisé comme synonyme du mot "hébreu", et le Targum Jerushalemi identifie Ashkenaz avec les Barbari. Les Barbares et les Allemands sont accociés avec Edom.
Les études récentes révèlent que les origines de la lignée matrilinéaire des Juifs ashkénazes sont génétiquement européenes. Bien que cette découverte semble intuitive, elle contredit l'idée que les Juifs européens descendent principalement de personnes qui ont quitté Israël et le Moyen-Orient il y a environ 2 000 ans. Au contraire, une proportion importante de la population provient d'Européens locaux qui se sont convertis au judaïsme, a déclaré le co-auteur de l'étude, Martin Richards, archéogénéticien à l'Université de Huddersfield en Angleterre.
Richards et ses collègues ont analysé l'ADN mitochondrial, contenu dans le cytoplasme de l'ovule et transmis uniquement par la mère, de plus de 3 500 personnes du Proche-Orient, du Caucase et d'Europe, y compris des Juifs ashkénazes. L'équipe a découvert que quatre géniteurs étaient responsables de 40 % de l'ADN mitochondrial ashkénaze, et que tous ces géniteurs étaient originaires d'Europe. La majorité des autres participants pouvaient être retracés à d'autres lignées européennes. Au total, plus de 80 % des lignées maternelles des juifs ashkénazes étaient originaires d'Europe, seules quelques lignées étant originaires du Proche Orient. Pratiquement aucune ne provenait du Caucase du Nord, situé le long de la frontière entre l'Europe et l'Asie, entre la mer Noire et la mer Caspienne, tel que nous le dit l'histoire officielle.
Frederic Rougemont, un géographe, historien, philosophe et théologien suisse du 19e siècle a écrit concernant les Ashkénazes, dans son Livre Le peuple primitif. 1,2 pg.168 :
"Les Scandinaves distinguaient les Ases, les Vanes, les Géants et les Nains. Chacun de ces quatres mythes est formé d'un triple élément: la tradition antédiluvienne et humanitaire, les événements de la primitive histoire nationale, et le travail d'une imagination puissante qui idéalise toutes choses selon les lois de l'analogie. Ainsi les Ases sont proprement les Forts, la race (KENAZ, hébr.) des forts (AZ), Askénazites, descendants de Gomer et aïeux des Scandinaves, Mais leur postérité à vue en eux les héritiers de la piété, de la sagesse, de la puissance des Sethites, les Elohim, les Déwas, les dieux; elle les a identifiés et confondus avec ses theothées et physiothées, et les Ases ont peut-être été un peuple contemporain des Askénazites, rival, ennemi d'abord, puis allié, auquel ils auront emprunté une partie de leurs dieux. Mais ces vanes passaient pour être les héritiers et les représentants, dans le monde actuel, des antiques Caïnites et en particulier des voluptueux et industrieux Lémécides. Les Géants partagent, avec les Vanes et les hommes, la surface de la terre; et l'on croit reconnaître en eux une race d'une grande force physique qui, tels que des Nephilim, aurait fait de fréquentes invasions sur les terres des Scandinaves."
Le nom "sépharade" vient du mot hébreu "Sefarad", qui désigne l'Espagne. Les Juifs sépharades sont des espagnols qui furent contraints de se convertir au catholicisme sous peine d'être expulsés d'Espagne après 1492. Dans ce grand mouvement diasporique, un bon nombre d'espagnols quittèrent l'Espagne et s'installèrent dans différentes régions d'Europe et du Moyen-Orient. Beaucoup se sont installés dans l'Empire Ottoman après avoir été accueillis par le sultan Ottoman. Ils parlent une langue connue sous le nom de judéo-espagnol, ou ladino, qui est dérivée du vieil espagnol et d'autres langues romanes avec de fortes influences de l'hébreu et de l'araméen, ainsi que des langues de l'Empire ottoman.
Bien que leurs coutumes traditionnelles diffèrent, le grand rabbinat d'Israël compte à la fois un grand rabbin sépharade et un grand rabbin ashkénaze. Les ashkénazes et sépharades résident dans l'État d'Israël et affirment qu'ils sont les descendants des Juifs qui avaient fui en Europe du Nord et en Espagne. Or, au premier siècle après J.C., il n'y avait pas ni Juifs ashkénazes ou sépharades; il n'y avait pas non plus, à cette époque, le pays "Israël" que nous connaissons aujourd'hui. Mais il y avait des Juifs dont certains vivaient en Égypte, et d'autres dans la province romaine de Judée (appelée Judea). Lors du nettoyage ethnique des Juifs de Judée, ils furent emmenés comme esclaves en Égypte.
Deutéronome 28:68 "Le Seigneur te ramènera en Egypte sur des vaisseaux, par un chemin dont il t'avait dit que tu ne le reverrais jamais. Vous serez vendus là à vos ennemis comme esclaves et comme servantes; et il n'y aura personne pour vous acheter."
Nombreux sont ceux qui ne réalisent pas que le judaïsme et le christianisme sont deux religions complètement différentes.Brievement, les adeptes du judaïsme croient qu'il n'y a qu'un seul Dieu qui a établi une alliance spéciale avec eux. Il communique avec les croyants par l'intermédiaire de prophètes et récompense les bonnes actions tout en punissant le mal. Les adeptes pratiquent leur culte dans des lieux saints appelés synagogues, et leurs chefs spirituels sont appelés rabbins.
Leur texte sacré est appelé le Tanakh ou "Bible hébraïque". Il comprend les mêmes livres que l'Ancien Testament de la Bible chrétienne, mais ils sont placés dans un ordre légèrement différent. Les cinq premiers livres du Tanakh constituent La Torah. Le symbole du judaïsme est la supposée "Étoile de David" qui est un hexagramme à 6 extrémités, et 6 triangles équilatéraux, formant à l'intérieur un hexagone à 6 côtés.
Il faut aussi noter que les juifs ashkénazes et séfarades ne sont pas des chrétiens car Jésus-Christ n'est pas du tout important pour le judaïsme. Il n'est pas considéré comme divin (le fils de Dieu), pas le Messie, pas un prophète, pas un rabbin, pas même un enseignant. Il n'est ni étudié, ni mentionné de quelque manière que ce soit dans les sources juives. Seuls les récits talmudiques se moquent du fait qu'il soit né d'une vierge, contestent avec ferveur sa déclaration à être le Messie et le Fils de Dieu, et soutiennent qu'il a été exécuté à juste titre comme blasphémateur et idolâtre. Ils croient que leur Messie n'est pas encore venu, mais qu'il viendra un jour. À cet effet, il est intéressant de noter que Jésus-Christ a fait les déclarations bibliques suivantes au sujet d'une certaine synagogue de Satan qui nie sa divinité et prétend être juive, mais qui en réalité ne l'est pas.
Apocalypse 2:9 "Je connais tes oeuvres; je sais la persécution, la pauvreté (pourtant tu es riche) et les insultes que tu endures de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan"
Apocalypse 3:9 "Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent"
Romains 9:6 "Ce n'est pas que la parole de Dieu ait failli. Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas le véritable Israël"
On sait que la pratique de la conversion prosélyte aux traditions ancestrales juives était très répandue dans les temps ancients. On pourrait alors interpréter les déclarations de Jésus-Christ comme une mise en garde contre un certain groupe de personnes trop zélées qui avaient une connaissance superficielle des traditions juives et qui n'étaient donc pas de "vrais" Juifs défenseurs de la foi juive.