Crucifixion Romaine
Déroulement de la Crucifixion Romaine

La mort de YESHUA sur la croix est un événement réel enregistré dans les annales de cette époque, et plus tard authentifié à travers de nombreux testaments.
► Après son arrestation au milieu de la nuit, YESHUA fut amené devant Caïphe, le souverain sacrificateur.
► Un des soldats n'ayant pas aimé la réponse qu'Il donna à Caïphe, le gifla. (Jean 18:22).
► Lorsque YESHUA affirma être le Fils de Dieu, les principaux sacrificateurs, lui voilèrent les yeux, lui crachèrent au visage, et, lui donnèrent des coups de poing et des gifles en lui demandant d'identifier qui le frappait. (Matthieu 26:64-68, Marc 14:65)
► Au petit matin, battu, meurtri, déshydraté et épuisé par une nuit blanche, YESHUA fut conduit au prétoire de la forteresse Antonia, le siège gouvernemental de Ponce Pilate procureur de Judée.
► Pilate le questionna sur sa divinité mais ne trouva rien de mal en Lui. Alors, Pilate passa la responsabilité à Hérode Antipas, le tétrarque de Judée. (Luc 23:1-7)
► Hérode heureux de voir YESHUA et s'attendant qu'Il fasse des miracles, lui posa beaucoup de questions, mais YESHUA resta silencieux.
► Hérode se moqua de lui, le méprisa, et lui fit porter un vêtement éclatant. N'ayant rien trouvé de coupable en YESHUA, il le renvoya à Pilate. (Luc 23:8-11)
► De retour chez Pilate, les principaux sacrificateurs et les scribes incitèrent le peuple à la révolte. Pour calmer la foule, Pilate ordonna qu’on relâche Barabbas, qu’on flagelle YESHUA et qu’Il soit livré à la crucifixion.
► Les soldats le déshabillèrent et le firent porter un manteau rouge. Ils tressèrent une couronne d'épine et l'enfoncèrent dans son cuir chevelu, puis, ils frappèrent sa tête avec un roseau tout en lui crachant dessus. Ils placèrent le roseau dans sa main droite tel un sceptre royal et se prosternèrent devant lui pour l’humilier. Puis ils l'emmenèrent pour le flageller et ensuite le crucifier. (Marc 15:16-20; Matthieu 27:28-30)
En effet, selon les évidences archéologiques, les Romains ayant appris la crucifixion des Carthaginois, l'utilisaient comme forme de peine capitale pendant longtemps, jusqu’à ce que l’empereur Constantin l’interdise au 4e siècle.
Le but de la crucifixion romaine n’était pas seulement la mort, mais aussi un moyen macabre d’exécuter publiquement des criminels afin que les masses soient dissuadées d’enfreindre la loi.
À l’origine réservée aux esclaves, c’était la mort la plus déshonorante imaginable. Sous la pratique pénale romaine antique, la crucifixion était également un moyen d’exposer le statut social bas du condamné.
La crucifixion incluait de nombreuses formes d’exécutions douloureuses, allant de la pendaison sur un arbre à l’empalement des parties intimes sur un pieu. Le condamné était habituellement nu.
Les bourreaux commençaient la torture par la flagellation, en fouettant violemment la victime avec un fouet à lanière en cuir. Des boules de fer étaient attachées à quelques pouces de l’extrémité de chaque lanière, parfois des os de moutons tranchants étaient attachés près des extrémités.
À chaque coup de fouet, les lanières de cuir coupaient plus profondément dans les tissus sous-cutanés produisant d’abord un suintement de sang des capillaires et des veines de la peau, puis finalement des saignements artériels à partir des vaisseaux dans les muscles sous-jacents.
Les boules de fer et les os de moutons déchiraient la chair et les muscles. Toute la zone dorsale devenait alors une masse méconnaissable de tissu déchiré provoquant une perte de sang considérable.
Ceci faisait tomber le condamné dans un état de choc, d'étourdissement ou d'évanouissement.
Après la flagellation, un patibulum assez lourd (la partie horizontale de la croix) était attaché au dos déchiqueté et sanglant du condamné.
Au milieu des moqueries des citoyens, le condamné devait porter le patibulum jusqu'à la zone de crucifixion en dehors des murs de la ville. La partie verticale de la croix (le stipe) y était déjà plantée.
En dépit des efforts de YESHUA pour se tenir droit, le poids du patibulum sur sa peau lacérée, ainsi que le choc produit par la perte de sang considerable ont certainement dû pousser ses muscles humains au-delà de leur endurance. Il trébucha et tomba. Simon de Cyrène, l'aida à porter le patibulum jusqu'au Mont de Golgotha.
Ensuite on crucifiait le condamné en enfonçant un clou entre les deux os sous le poignet.
Le clou était stratégiquement placé à cet endroit pour ne pas toucher les vaisseaux sanguins majeurs mais plutôt le nerf médian, ce qui faisait crisper les mains dans une contracture atroce et elles ne pouvaient pas se détendre.
Dans cette contracture, chaque fois que le condamné bougeait un peu ou prenait des bouffées d'air pour respirer, ses mains se pliaient brusquement vers les poignets, causant une fulgurante douleur névralgique dans les bras. Une dislocation de l'épaule ou du coude pouvait survenir lorsqu'on tirait sur l'autre bras pour y enfoncer le deuxième clou.
On clouait les pieds en enfonçant un clou entre la deuxième et la troisième métatarse afin que le poids corporel puisse être soutenu par les os massifs des pieds causant une extrême douleur foudroyante dans les jambes.
Lorsque le poids du corps entier n'était supporté que par les bras tendus, le condamné avait de graves difficultés à inhaler, en raison de l’hyper-expansion des poumons.
Dans certains cas on placait une attache ou un bloc de bois pour soutenir les pieds du condamné et lui permettre d'inhaler facilement. Mais dans tous les cas, il devait travailler dur pour expirer l'air de ses poumons, car pour le faire il devait tirer ou pousser son corps vers le haut. En faisant cela, son dos pressait contre la partie rugueuse du stipe et cela rouvrait les blessures dorsales.
La mort par crucifixion activait un processus d’asphyxie graduelle, dans lequel les deux ensembles de muscles utilisés pour la respiration: les muscles intercostaux [poitrine] et le diaphragme, s'affaiblissaient progressivement. La mort pouvait survenir au bout de plusieurs heures voir même 2 ou 3 jours.
Souvent, dans le but d'écourter les souffrances du condamné, on lui cassait les jambes à coups de barre de fer pour qu'il s’étouffe et meurt rapidement.
Si la mort ne venait pas de l’asphyxie, elle pourrait résulter du choc physique causé par la flagellation qui a précédé la crucifixion, du clouage lui-même, de la déshydratation ou de l’épuisement.
Sur la croix, YESHUA aurait éprouvé plusieurs heures de douleurs sans limites, des cycles de torsion, des crampes articulaires déchirantes, une asphyxie partielle intermittente, une douleur brûlante sur son dos lacéré se frottant de haut en bas contre le bois rugueux, et une terrible douleur profonde dans la poitrine au moment où sa péricarde se remplissait lentement de sérum et comprimait son cœur. Et Il a endura tout ça sans dire un mot.
1 Pierre 2:23 "lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement."
Psaumes 22:14-15 "Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous mes os se séparent; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles. Ma force se dessèche comme l'argile, Et ma langue s'attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort."
Que le Saint-Esprit vous guide dans la compréhension de ce message.