Testament de Joseph
Sur la Modération
Le Testament de Joseph
Joseph est le onzième fils de Jacob et premier enfant de Rachel. Il était le plus aimé des fils de Jacob, et haï par ses frères envieux. Furieux du fait que Joseph dévoilait leurs mauvaises actions à leur père,
Genèse 37:2 "Et Joseph rapportait à leur père leurs mauvais propos."
irrités par le rêves de Joseph où il voyait ses frères se prosterner devant lui et jaloux du resplendissant "manteau de plusieurs couleurs" que Jacob offrit à Joseph; ses frère l'ont saisis et l'ont vendu à un groupe d’Ismaélites, ou Madianites, qui l'ont transporté en Égypte. Là Joseph finit par gagner la faveur du pharaon d’Egypte par son interprétation d’un rêve et obtient une place élevée dans le royaume du pharaon.
Chapitre 1
La copie du testament de Joseph. Quand il était sur le point de mourir il appela ses fils et ses frères, et leur dit:
Mes frères et mes enfants, écoutez Joseph, bien-aimé d’Israël; prêtez l’oreille, mes fils, à votre père.
J’ai vu dans ma vie l’envie et la mort, mais je ne me suis pas égaré, et j’ai persévéré dans la vérité du Seigneur.
Mes frères me haïssaient, mais le Seigneur m’aimait. Ils voulurent me tuer, mais le Elohim de mes pères me gardait. Ils me laissèrent au fond d’un puits mais le Très-haut me fit remonter.
Je fus vendu comme un esclave mais le Seigneur me rendit libre. Je fut emmené en captivité, mais Sa main forte m’a secouru. J'étais affamé mais le Seigneur lui-même me nourrit.
J’étais seul mais Elohim me réconfortait. J’étais malade mais le Très-haut me visitait. J’étais en prison mais mon Elohim me rendait grâce. Je fus enchaîné, mais il me relâcha des chaînes.
Calomnié, mais il plaida ma cause. Face aux paroles amères des égyptiens, il m’a secouru. Envié par mes compagnons esclaves mais il m’exalta.
Chapitre 2
Quand ce chef de Pharaon me confia sa maison,
j'ai affronté une femme sans vergogne, qui voulait me pousser à transgresser avec elle; mais le Elohim d'Israël, mon père, m'a délivré de la flamme ardente.
Je fus jeté en prison, frappé et ridiculisé, mais le Seigneur m'accorda la grâce de trouver faveur aux yeux du gardien de la prison.
Car le Seigneur n’abandonne pas ceux qui le craignent. Que ce soit dans les ténèbres, dans les chaînes, dans les tribulations, et dans les nécessités.
Car Elohim n’a pas honte comme l’humain, Il n’est pas effrayé comme le fils de l’homme, Il n’est pas faible ou effrayé comme celui qui est né sur la terre.
Mais dans toutes ces choses, il donne la protection. Et de diverses manières Il réconforte, (Bien que) pour un peu de temps Il s’éloigne pour tester l'inclinaison de l’âme.
Il me montra son approbation dans les 10 tentations, et j’endurais chacune d’elles; car l’endurance est un puissant contrôle et la patience apporte de nombreuses bonnes choses.
Chapitre 3
Combien de fois la femme égyptienne ne m’a-t-elle pas menacé de mort! Combien de fois ne m’a-t-elle pas puni, puis m’a rappelé et m'a menacé, parce que je ne voulais pas sa compagnie, en me disant:
Tu seras mon seigneur, et tu seras comme le maître de tout ce qui est dans ma maison, si tu te donnes à moi.
Mais je me souvenais des paroles des pères de mon père, et entrant dans ma chambre, je priait le Seigneur.
J’ai jeûné pendant 7 années, et je paraissait aux Égyptiens comme quelqu’un vivant délicatement, car ceux qui jeûnent pour l’amour de Elohim reçoivent la beauté du visage.
Et si mon maître n'était pas à la maison, je ne buvais pas de vin; et ne prenais pas de nourriture pendant trois jours, la donnant aux pauvres et aux malades.
Je me levais de bonne heure pour prier le Seigneur, et je pleurais pour la femme égyptienne de Memphis, car elle ne cessait pas de me troubler. La nuit elle venait vers moi sous prétexte de me rendre visite.
Comme elle n’avait pas d’enfant mâle, elle prétendait me considérer comme un fils.
Pendant un temps, elle m’embrassa comme un fils, et je ne le comprenais pas. Mais un jour, elle chercha à m’attirer dans la fornication.
Et quand je m'en suis aperçu, j’en fus peiné à mourir. Lorsqu'elle s'en alla, je revint à moi-même, et voyant sa ruse et sa tromperie, je me suis lamenté pour elle plusieurs jours.
Je lui déclarais les paroles du Très-Haut, espérant qu'elle se détournerait de sa mauvaise convoitise.
Chapitre 4
Combien de fois m’a-t-elle flatté de mots d’homme saint. Sous la ruse de son discours elle louangeait ma chasteté devant son mari alors qu'elle désirait me prendre au piège quand nous étions seuls.
Elle me louangeait ouvertement comme chaste, mais elle me disait en secret: Ne crains pas mon mari, car il est persuadé de ta chasteté; car même si on lui parlait de nous, il ne le croirait pas.
À cause de toutes ces choses, je me couchais sur le sol, priant Elohim que le Seigneur me délivre de sa tromperie.
Comme elle n'obtenait rien, elle revint de nouveau à moi en utilisant comme prétexte l’instruction; sous l’argument de vouloir apprendre la parole du Seigneur.
Et elle me dit: Si tu veux que je laisse mes idoles, couche avec moi, et je persuaderai mon mari d'abandonner ses idoles, et nous marcherons dans la loi de ton Seigneur.
Je lui dis: "Le Seigneur ne veut pas que ceux qui le révèrent soient dans l’impureté, et Il ne prend pas plaisir à ceux qui commettent l’adultère. Mais Il se plaît en ceux qui s’approchent de lui avec un cœur pur et des lèvres sans souillure.
Elle garda son calme, languissant de réaliser son mauvais désir.
Et je me livrai encore plus au jeûne et à la prière, afin que le Seigneur me délivre d’elle.
Chapitre 5
Une autre fois, elle me dit: Si tu ne commets pas d'adultère, je tuerai mon mari par le poison, et je te prendrai pour mari.
Lorsque j'entendit cela, je déchirai mes vêtements, et je lui dis: Femme, respecte Elohim, et ne fais pas cette méchante action, de peur que tu ne sois détruite; car sache bien que je déclarerai cette trahison à tous les hommes.
Elle prit peur et me supplia de n’en parler à personne.
Et elle s'en alla, m'apaisant avec des cadeaux, et m'envoyant des délices des fils d'hommes.
Chapitre 6
Quelque temps après, elle m’envoya un plat imbibé d’enchantements.
Quand l’eunuque qui l’apportait vint, je levai les yeux et j’eus la vision d’un homme terrifiant me donnant le plat avec une épée, et je compris que (son) plan était de me séduire.
Lorsqu’il sortit, je pleurai, ne gouttant à rien de sa nourriture.
Le lendemain, elle vint me voir et remarqua le plat, elle me demanda: Pourquoi n’as-tu pas mangé de cette nourriture?
Je lui dis: C’est parce que tu l’as rempli d’enchantements mortels; et comment peux-tu dire: "Je ne veux pas m’approcher des idoles, mais du Seigneur seul?
Sache maintenant que le Elohim de mon père m’a révélé ta méchanceté par son ange, et je n'y ai pas touché pour te convaincre, si encore tu peux voir et te repentir.
Mais afin que tu apprennes que la méchanceté des impies n’a aucun pouvoir sur ceux qui adorent Elohim avec chasteté, voici, j’en prendrai et je mangerai devant toi. Et ayant dit cela, je priai ainsi: Que le Elohim de mes pères et l’ange d’Abraham soient avec moi, et mangent.
Quand elle vit cela, en pleurant, elle tomba sur son visage à mes pieds. Je l’ai relevée et l’ai mise en garde.
Elle promit de plus faire cette iniquité.
Chapitre 7
Mais son cœur était toujours fixé sur le mal, et elle cherchait autour de moi comment me prendre au piège, et soupirant profondément elle tomba dans la déprime, bien qu’elle n'était pas malade.
Quand son mari la vit, il lui dit: Pourquoi ton visage est-il morose? Elle lui dit: J’ai une douleur au cœur, et les gémissements de mon esprit m’oppriment. Et il la réconforta, elle qui n’était pas malade.
Alors, saisissant une occasion, dès que son mari s’absenta elle se précipita vers moi, et me dit: Je me pendrai, ou me jetterait du haut d'une falaise, si tu ne consens pas à coucher avec moi.
Quand je vis que l’esprit de Beliar la troublait, j'ai prié le Seigneur, et lui dis:
Pourquoi, misérable femme, es-tu troublée, dérangée et aveuglée par les péchés? Souviens-toi que si tu te suicide, Asteho, la concubine de ton mari, ta rivale, battra tes enfants, et tu détruiras ton souvenir de dessus la terre.
Et elle me dit: Alors tu m'aimes! Il me suffit que tu montre de l'intérêt pour ma vie et celle de mes enfants; pour que j'ai aussi l'espoir de satisfaire mon désir.
Mais elle n'avait pas compris pas que je parlais ainsi à cause de Elohim, non à cause d’elle.
Car un homme qui tombe dans la passion d’un mauvais désir en devient l’esclave, comme elle l’était, et s'il entend une bonne chose au sujet de cette passion dont il est dominé, il la reçoit en vue de son mauvais désir.
Chapitre 8
Je vous déclare donc, à vous, mes enfants, qu’elle s’est éloignée de moi vers la sixième heure; et je me suis agenouillé devant le Seigneur tout le jour et toute la nuit. Vers l’aube je me suis levé, pleurant pendant ce temps et priant pour qu’elle me libère.
Elle finit par saisir mes vêtements, me traînant de force pour me lier à elle.
Quand, par conséquent, je vis que dans sa folie, elle retenait fermement mon vêtement, je l’ai laissé derrière, et je me suis enfui nu.
Elle se cramponna au vêtement, et m’accusa faussement. Quand son mari vint, il me jeta en prison dans sa maison; et le lendemain, il me fouetta et m’envoya dans la prison de Pharaon.
Pendant que j’étais enchaîné, la femme égyptienne tomba malade, opprimée par la douleur. Elle vint et entendu comment je rendait grâces au Seigneur et chantait des louanges dans l'obscurité de la prison, avec une joie intense dans la voix et glorifiant mon Elohim de m'avoir délivré de la convoitise de la femme égyptienne.
Chapitre 9
Souvent elle m’envoyait dire: Consent à accomplir mon désir, et je te relâcherai de tes chaînes, et te délivrerai de l'obscurité.
Mais même dans mes pensées, je n'éprouvais aucune inclinaison pour elle. Car Elohim aime celui qui, même dans un endroit de ténèbres, joint le jeûne à la chasteté, plutôt que celui qui, dans les chambres royales, combine la luxure à la gourmandise.
Si un homme vit dans la chasteté, et désire aussi la gloire, et que le Très-Haut sait que cela lui sera utile, il le lui accorde aussi, comme il l'a fait avec moi.
Combien de fois, bien qu’elle fût malade, est-elle descendue vers moi à des moments inattendus, pour écouter ma voix pendant que je priais! Et quand je l’entendis gémir, je me taisais.
Pendant que j’étais dans sa maison, elle avait aussi l'habitude de découvrir ses bras, ses seins et ses jambes, afin que je couche avec elle, car elle était très belle, magnifiquement sculptée pour m’attirer. Mais le Seigneur me protégea de ses charmes.
Chapitre 10
Vous voyez donc, mes enfants, combien la patience agit, et la prière avec le jeûne.
Ainsi vous aussi, si vous suivez la chasteté et la pureté avec patience et prière dans l’humilité du cœur, le Seigneur habitera parmi vous, parce qu’il aime la chasteté.
Et partout où demeure le Très-Haut, même si un homme est victime de jalousie, d'esclavage ou de la calomnie, le Seigneur qui habite en lui, le délivre du mal à cause de sa chasteté, mais aussi l’exalte comme il l'a fait avec moi.
Car l’homme est élevé de toutes les manières, que ce soit en actes, en paroles ou en pensées.
Mes frères savaient comment mon père m’aimait, et mon cœur ne s’enflait pas. Bien que j’étais un enfant, j’avais la crainte de Elohim dans mon cœur; car je savais que toutes choses n'étaient que passagères.
Je ne me suis pas élevé contre eux avec de mauvaises intentions, mais j’ai honoré mes frères; et par respect pour eux je gardais mon calme; même lorsque je fus vendu, je me suis abstenu de révéler aux Ismaélites que j’étais le fils de Jacob, un homme grand et un puissant.
Chapitre 11
C’est pourquoi, vous aussi, mes enfants, craignez Elohim dans toutes vos œuvres devant vos yeux, et honorez vos frères. Car quiconque fait la loi du Seigneur est aimé par lui.
Quand je suis arrivé à l'Indo colpita avec les Ismaélites, ils me demandèrent: Es-tu un esclave? Je leur dis que j’étais un esclave né dans leur maison, afin de ne pas mettre la honte sur mes frères.
Le plus vieux d’entre eux me dit: Tu n’es pas un esclave, car même ton apparence en témoigne! Mais j’ai insisté que j’étais leur esclave.
Lorsque nous arrivâmes en Égypte, ils se disputèrent à mon sujet, à savoir lequel d’entre eux m'achèterai et me prendrait.
Il s’avéra bon pour tous que je reste en Égypte avec le marchand de leur commerce, jusqu’à ce qu’ils reviennent avec des marchandises.
Le Seigneur me donna faveur aux yeux du marchand qui me confia sa maison.
Elohim le bénit aussi à cause de moi, le fit prospérer dans l’or et l’argent et dans les serviteurs.
Je fus avec lui 3 mois et 5 jours.
Chapitre 12
Vers ce temps-là, la femme de Memphis, femme de Potiphar, vint en grande pompe sur un char, parce qu’elle avait entendu parler de moi par ses eunuques.
Elle dit à son mari que le marchand s’était enrichi au moyen d’un jeune Hébreu, que des hommes avaient certainement volé du pays de Canaan.
Et elle dit: Exécute dès maintenant ton jugement sur le jeûne pour le prendre comme ton intendant, afin que le Dieu des hébreux te bénisse, car la grâce du ciel est sur lui.
Chapitre 13
Potiphar fut persuadé par ses paroles, et ordonna que le marchand fut amené, et dit: Qu'est-ce que j'entends à ton sujet, que tu voles des personnes hors du pays de Canaan, pour les vendre comme esclaves ?
Mais le marchand tomba à ses pieds, et le pria, disant: Je te supplie, mon seigneur, je ne sais rien de ce que tu dis.
Et Potiphar lui dit: D’où donc l’Hébreu est-il esclave? Et il dit: Les Ismaélites me l’ont confié jusqu’à ce qu’ils reviennent.
Il ne le crut pas, mais il ordonna qu'il soit déshabillé et qu’on le batte. Et quand il persista dans cette déclaration, Potiphar dit: Que le jeune homme soit amené.
Quand je fus amené, j'obéis à Potiphar car il était troisième au rang des officiers de Pharaon.
Il me prit à part et me dit: Es-tu un esclave ou libre ? Je lui dis: "Un esclave"
Il me demanda: "De qui es-tu esclave ?" Je lui dis: "Des ismaélites"
Il dit: Comment es-tu devenu leur esclave? Et je dis : Ils m’ont racheté du pays de Canaan.
Il me dit: Vraiment tu mens; et aussitôt il ordonna que je sois déshabillé et frappé.
Chapitre 14
La femme de Memphis regardait par une fenêtre quand on me frappait et elle envoya dire à son mari: "Ton jugement est injuste, car tu punis comme un brigand un homme libre qui a été volé".
Et comme je ne fit aucun changement dans mes déclarations, bien que j’avait été battu, il ordonna qu'on m'emprisonne, jusqu’à ce que mes propriétaires reviennent, dit-il.
Et la femme dit à son mari: "Pourquoi mettre en prison ce noble enfant qui attend après toi d’être plutôt remis en liberté ?"
Or elle voulait me voir libéré par désir de péché, mais j'ignorais toutes ces choses.
Et il lui dit: Ce n’est pas la coutume des Egyptiens de prendre ce qui appartient aux autres avant qu’une preuve soit donnée.
Il dit cela à propos du marchand; mais me concernant, il dit que le jeune homme soit emprisonné.
Chapitre 15
Vingt-quatre jours après, les ismaélites revinrent et ayant entendu que Jacob mon père se lamentait à cause de moi. Ils me dirent:
Comment se fait-il que tu aies dit être un esclave? Et voici, nous avons appris que tu es le fils d’un grand homme dans le pays de Canaan, et ton père s’afflige dans un sac de toile à cause de toi
En entendant cela, mes entrailles se sont dissoutes et mon cœur s’est fondu, et j’allais encore pleurer, mais je me retins, afin de ne pas mettre mes frères dans la honte. Et je dis: "Je ne sais pas, je suis un esclave."
Alors ils prirent conseil de me vendre, afin que je ne fusse pas trouvé entre leurs mains.
Car ils craignaient que mon père Jacob ne vienne leur faire subir une vengeance mortelle. Car ils avaient appris qu’il était puissant avec Elohim et avec les hommes.
Alors le marchand leur dit: Délivrez-moi du jugement de Potiphar.
Les ismaélites vinrent vers moi et me dirent: Dis que nous t'avons acheté avec de l’argent, et il nous rendra tous libres.
Chapitre 16
La femme de Memphis dit à son mari: "Achète le jeune homme; car j’ai entendu qu’ils le revendent.
Et aussitôt elle envoya un eunuque demander aux ismaélites de me vendre.
Mais comme l’eunuque n’acceptait pas de m’acheter à leur prix, ayant marchandé avec eux, il revint, et fit savoir à sa maîtresse qu’ils demandaient un gros prix pour leur esclave.
Et elle envoya un autre eunuque, disant: Même s’ils demandent deux mines, donnez-leur, n’épargnez pas l’or; seulement achetez le garçon, et apportez-le moi.
L'eunuque est donc allé et leur a donné quatre-vingts pièces d'or, et il m'a reçu; mais à la femme égyptienne il dit: J'en ai donné cent.
Je vis ça et gardais mon calme pour que l’eunuque ne soit pas puni.
Chapitre 17
Vous voyez donc, mes enfants, quelles grandes choses j’ai endurées pour ne pas mettre mes frères dans la honte.
Vous aussi aimez-vous donc les uns les autres, et cachez-vous les fautes des autres avec indulgence.
Car Elohim se plaît dans l’unité des frères et la disposition d’un cœur résolu à l’amour.
Car lorsque mes frères arrivèrent en Égypte, je leur remis leur argent sans rien leur reprocher, et je les ai même réconfortés.
Et après la mort de Jacob, mon père, je les ai aimés encore plus, et tout ce qu’il avait commandé, je l’ai fait très abondamment pour eux.
Et je n' ai pas permis qu'ils soient affligés, même dans la moindre affaire, et je leur donnais tout ce que j’avais sous ma main.
Leurs enfants étaient mes enfants, et mes enfants étaient comme leurs serviteurs; leur vie était ma vie, et toute leur souffrance était ma souffrance, et chacune de leur maladie était mon infirmité. Ma terre était leur terre, mon conseil leur conseil.
Je ne m’enflais pas d’arrogance parmi eux à cause de ma gloire terrestre mais j’étais parmi eux comme l’un des moindres.
Chapitre 18
Si donc vous aussi vous suivez les commandements du Seigneur, mes enfants, Il vous exaltera en vous bénissant des bonnes choses pour toujours et à jamais
Si quelqu’un cherche à vous faire du mal, faites-lui du bien et priez pour lui, et vous serez rachetés de tout mal par le Seigneur.
Car voici, vous voyez que par mon humilité et ma patience, je pris pour femme la fille du prêtre d’Héliopolis. Et cent talents d’or me furent donnés avec elle, car le Seigneur fit en sorte qu’ils me soient utiles.
Il me donna aussi la beauté comme une fleur au-delà des belles d’Israël; et Il m’a préservé jusqu’à la vieillesse dans la force et dans la beauté, parce que j’étais semblable en toutes choses à Jacob.
Chapitre 19
Écoutez donc la vision que j’ai vue.
Je vis 12 cerfs qui se nourrissaient, 9 d’entre eux furent dispersés et 3 furent préservés, mais le lendemain, ils ont également été dispersés.
Et je vis que les 3 cerfs devinrent trois agneaux; ils crièrent au Seigneur, et Il les fit sortir dans un lieu florissant et bien arrosé, oui Il les fit sortir des ténèbres vers la lumière.
Là, ils crièrent à l’Éternel, jusqu’à ce que les 9 cerfs se rassemblèrent auprès d’eux; et ils devinrent comme 12 brebis, et, après un peu de temps, ils se multiplièrent et devinrent de nombreux troupeaux.
Après ces choses, je regardai, et voici, une vache allaitant douze taureaux et qui produisait une mer de lait; et là en burent les douze troupeaux et d'innombrables troupeaux.
Et les cornes du quatrième taureau montèrent au ciel et devinrent comme une muraille pour les troupeaux, et au milieu des deux cornes croissait une autre corne.
Et je vis un veau qui les encercla douze fois, et le veau devint une aide pour tous les taureaux.
Et je vis au milieu des cornes une vierge vêtue d’un vêtement de plusieurs couleurs, et d’elle sortit un agneau; et à sa droite était comme un lion. Toutes les bêtes et tous les reptiles se sont précipités contre lui, et l’agneau les a vaincus et les a détruits.
Et les taureaux se réjouirent à cause de lui, et la vache et les cerfs exultaient avec eux.
Toutes ces choses prendront place en leur saison.
Et vous, mes enfants, honorez Lévi et Juda, car d’eux naîtra le salut d’Israël
Car mon royaume qui est parmi vous arriverez à une fin comme l'hamac du surveillant disparaît en fin d’été.
Chapitre 20
Car je sais qu’après ma mort, les Égyptiens vous opprimeront, mais Elohim défendra votre cause et vous conduira vers ce qu’il a promis à vos pères.
Emportez mes os avec vous; car quand mes os y seront emportés, le Seigneur sera avec vous dans la lumière, et Beliar sera dans les ténèbres avec les Egyptiens.
Et portez Asenath, votre mère, à l'hippodrome, proche de Rachel, votre mère, et enterrez-la là.
Et quand il dit ces choses, il étendit ses pieds et dormit du long sommeil.
Tout Israël et toute l’Égypte le pleurèrent d’une grande plainte, car il avait été avec les égyptiens comme avec ses proches membres et leur avait montré de la bienveillance, les ayant aidé dans tout travail, conseil, et affaires.
Lorsque les enfants d’Israël sortirent d’Égypte, ils prirent avec eux les os de Joseph, et ils l’enterrèrent à Hébron avec ses pères. Les années de sa vie furent de 110 ans.
Que la gloire soit rendue à Dieu. Amen!